Berceau des technologies
Toulouse : quand une ville se projette dans le futur !
Toulouse, capitale mondiale de l’aéronautique, mais pas seulement... en quelques années la ville a vu émerger de nouvelles expertises, issues d’une fertilisation croisée réussie, qu’elle a su cultiver.
Toulouse a pris le virage de la diversification économique, en misant sur 5 thématiques, véritables relais de croissance de demain : les transports du futur, le numérique, les sciences de la vie, le new space et l’intelligence artificielle.
Transports Numérique Sciences de la vie New space Intelligence artificielle
3Top 3 Villes Startup en France
4.84,8% du PIB d'investissement en R&D
1ère région en France
8.7€8,7 milliards de balance commerciale
1ère région en France
2eville de dépôt de brevet (3 762 contre 1 892 pour la 3ème)
R&D Leader
Toulouse : un atout pour les transports du futur
Toulouse est un centre d'excellence pour l'intelligence artificielle et les transports autonomes.
Transports du futur
C’est uniquement à Toulouse que l’on peut découvrir tous les futurs modes de transport, pour la plupart autonomes : du métro automatique (Siemens Mobility) à l’avion (Airbus) en passant par la navette autonome (Easymile), la voiture connectée (Renault Zoé) ou volante (EVA), les drones (Delair,...), la ville prépare la mobilité de demain.
Récemment Alstom a également souhaité « monter dans le train » de cette dynamique toulousaine. La métropole est aussi un terrain de test, en s’inscrivant dans des initiatives européennes, telle la mobilité urbaine aérienne (UAM).
Start-ups du numérique
Le deuxième pari gagnant est celui d’avoir misé sur les start-ups du numérique, en créant 20.000 m2 de pépinières publiques qui, ajoutées à l’arrivée massive d’incubateurs privés (Airbus, Orange, Crédit Agricole, At Home,…) fait de Toulouse la 2e ville de France en termes de création de start-up.
De par son ADN, les start-up de la ville rose développent surtout des technologies BtoB, comme l’IoT, le Big data, l’Industrie 4.0, la robotique, etc.
Sciences de la vie
Parallèlement, les Sciences de la Vie connaissent une nouvelle jeunesse à Toulouse grâce à la fertilisation croisée des technologies aérospatiales et numériques appliquées à la cosmétique et à la santé. A l’instar de Thales qui travaille sur un data-lake pour le screening génétique avec l’IUCT (Institut Universitaire du Cancer de Toulouse), ou encore Airbus sur la simulation chirurgicale avec l’ITSIM (Institut Toulousain de Simulation en Santé).
Rappelons que la dermo-cosmétique a toujours été présente à Toulouse avec l’acteur historique Pierre Fabre et une longue tradition de recherche académique dans la chimie organique (Paul Sabatier, Prix Nobel en 1912). Cet écosystème, revalorisé, a permis d’attirer ces 2 dernières années de nouveaux acteurs structurants comme Clariant, IFF-Lucas Meyer ou Givaudan,...
New space
Par ailleurs, la capitale Européenne du Spatial se devait d’être présente dans le New Space, nouvelle filière prometteuse et attractive : avec le toulousain Nexeya et après l’arrivée de l’américain One Web, la ville a vu « atterrir » également le britannique Open Cosmos (concepteurs de nano-satellites), ou encore le parisien Exotrail, spécialisé dans la propulsion électrique de mini-satellites.
Intelligence artificielle
Enfin, l’Intelligence Artificielle, maillon désormais essentiel de tous les secteurs innovants, est développée à Toulouse au sein de centres de recherche de renommée mondiale (LAAS, IRIT, Université Paul Sabatier) dont l’expertise séduit les entreprises étrangères, qui choisissent la capitale régionale pour y installer leur QG européen.
C’est le cas de BrainChip, référence mondiale de l’IA, qui utilise une licence du laboratoire CERCO pour développer des synapses artificielles. Mais également le cas de la société indienne Neewee, dans l’Industrie 4.0, ou encore la société californienne BTBP qui utilise la reconnaissance faciale pour les acteurs de la cosmétique.
Un écosystème technologique et scientifique résolument tourné vers le futur
En conclusion, l’écosystème technologique et scientifique toulousain est résolument tourné vers le futur, aidé par l’imbrication systémique de ses propres acteurs : les universités et les grandes écoles forment des étudiants et des ingénieurs créateurs de start-ups, elles-mêmes convoitées par les grands groupes toulousains qui s’appuient sur ces dernières pour atteindre des ruptures technologiques. Le monde académique injecte à son tour des apports de science fondamentale qui permettent de franchir des paliers importants. Ajouté à cela, la Métropole de Toulouse mène une politique volontariste dans les expérimentations et les usages, afin de tester ces nouveaux produits et leur acceptabilité sociétale.
Tous ces ingrédients forment à Toulouse une recette réussie qui dépasserait presque... celle du Cassoulet !