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11
fév.

L'avion vertl’hydrogène au secours de l’aviation ?

Initialement prévu en 2050, l’avion vert aura son premier prototype à sortir vers 2026. Avancée majeure pour la baisse d’émission de CO² par les avions.

Initialement envisagés pour l'aube de 2050, les volets de recherche et de développement autour de l'avion vert se précisent. Sa réalisation, imposée pour 2035 au secteur de l’aéronautique français est bel et bien entrée en action. Le gouvernement, qui a mis tout son poids dans la balance pour sauver un des fleurons de l'industrie nationale, a conditionné ses aides à la présentation des premiers démonstrateurs d'avion vert d'ici 2026.
Toujours aussi prompt à faire respecter et à appliquer l'Accord de Paris sur le climat, le gouvernement fait peser une pression considérable sur un secteur qui pourrait trouver là une sortie de crise plus qu'honorable.

L'hydrogène au secours de l'aviation ?

Le concept de l'avion vert est de limiter drastiquement voire même de supprimer totalement les émissions de CO² inhérentes au trafic aérien. Pour ce faire, l'avion vert sera décarboné.
En lieu et place du kérosène, cet avion fonctionnera à l'hydrogène et ne génèrera quasiment que de la vapeur d'eau, soit une réduction de l'ordre de 50% des émanations de gaz à effet de serre. Si l'hydrogène semble être au cœur de la recherche aéronautique, ce comburant naturel représente un défi de grande envergure notamment quant à sa production et à son stockage.

La région Occitanie organise la production d’hydrogène vert depuis 2019 sur plusieurs sites de son territoire.

Autre défi majeur pour les avionneurs, le stockage de ce gaz particulièrement inflammable. Si l'hydrogène est trois fois plus léger que le kérosène, il est, en revanche, quatre fois plus volumineux. Bien que cette problématique semble être résolue avec un stockage sous forme d'hydrogène liquide, ce changement d'état physique n'est possible qu'à partir de -253°C...

Les financements publics prévus dans le cadre du plan de relance de l’État pour l'avion "neutre en carbone

En complément des programmes européens de type CleanSky3, le gouvernement français a annoncé dès le mois de juin 2020, un plan de relance inédit dédié à l'industrie aéronautique. Avec une enveloppe globale de 15 milliards d'euros, l’État ambitionne de sauver la grande majorité des 200 000 emplois de l'aéronautique dont 100 000 implantés en seule région Occitanie.
Dans le cadre du déploiement de ces aides, 1,5 milliards d'euros sont directement injectés au CORAC (Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile) qui réunit les acteurs français de ce secteur. Ces aides sont conditionnées à la création de l'avion vert français d'ici à 2035. L'industrie aéronautique française est, dès lors, engagée dans une compétition mondiale dont le but est de concurrencer l'américain Boeing et le chinois Comac.

La création du plus grand centre européen sur l'hydrogène vert à Francazal d'ici 2024

Dans le cadre du plan relance de ce secteur, ô combien stratégique, la Région Occitanie, en partenariat avec Toulouse Métropole, l'Université de Toulouse, le CNRS, l'ONERA (Office National d'Etudes et de Recherches Aérospatiales) et différents industriels, va créer un Technocampus dédié à la recherche sur l'hydrogène.
C'est sur le site de l'ancienne base militaire de Francazal au sud-ouest de Toulouse que ce campus d'un nouveau jour va se structurer. Les travaux d'un montant global de 40 millions d'euros, ouvriront la recherche à des partenariats publics privés.
La présidente de région, Carole Delga, promet qu'il s'agira là du « plus grand centre de recherche, d'essais et d'innovation technologique consacré à l'hydrogène vert d'Europe ». C'est aussi sur ce Technocampus que reposent les plus grands espoirs de voir l'avion vert émerger d'ici 15 ans.

Le programme ZEROe d'Airbus prévoyant la mise en service d'un avion vert en 2035

ZEROe est le nom de code donné par la compagnie Airbus à son programme de conception et de réalisation de l'avion vert pour 2035. ZEROe est l'abréviation de zéro émission de dioxyde de carbone.
Au travers de son patron Guillaume Faury, l'avionneur français a déjà présenté dans l'été, trois concepts directement sortis des travaux des ingénieurs toulousains. Parmi ces trois projets, c'est le concept d'une aile volante qui a retenu l'attention de tous les experts du domaine.
Cette version, de l'avion vert, contemporaine et à hydrogène du Maverick du futur semble offrir toutes les conditions requises au stockage et au transport de l'hydrogène sur longs courriers.
Enfin la métropole toulousaine a la chance d’avoir d’autres avionneurs comme ATR et Aura Aero qui nourrissent également de belles ambitions dans ce domaine de l’avion vert.
 
L’équipe d’Invest In Toulouse offre son support aux porteurs de projets en matière d’hydrogène vert qui souhaiteraient rejoindre la métropole toulousaine.

Contact

Charlotte VOISIN - Ingénieure Commerciale Aéronautique et Spatial

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